LE VIAGER : COMPLEMENT DE REVENU ?
La rente viagère peut être considérée comme la plus ancienne retraite existante.
Née au Moyen Age, la rente viagère se trouve dés l’origine dans le Code Civil.
Peu développée au 19 et 20éme siècle, elle connaît un essor depuis 1980 pour représenter aujourd’hui entre 4000 et 5000 vente annuelles.
Mais face à l’accroissement de la durée de vie et du coût des maisons de retraite ou soins à domicile, la vente en viager apparaît auprès des jeunes retraités à faibles revenus comme une solution d’avenir.
UN MARCHE EN PLEINE EXPANSION.
Entre 2000 et 2050, le nombre de Français de plus de 60 ans doublera pour atteindre 24 Millions, et celui des plus de 75 ans va tripler ! Alors que dans le même temps le montant des retraites ne pourra pas progresser voir diminuera.
LA SOLUTION : LE VIAGER OCCUPE
Dans 95 % des cas, les personnes qui choisissent la vente en viager choisissent de rester dans leur bien.
Quel intérêt pour le vendeur :
Une réponse face aux lourdes incertitudes du régime des retraites
Une amélioration incontestable des revenus du crédirentier
Préserver sa dignité sans devoir demander l’aide de ses enfants
Profiter de son habitat
Une fiscalité intéressante dans beaucoup des cas
Diminuer les charges liées à la propriété.
Et pour l’acquéreur ?
Limiter les risques encourus par les placements financiers
Le côté rassurant et l’engouement du placement « Pierre »
Aucun risque d’impayé lié au locatif
Se constituer un patrimoine
Lorsqu’il est libre : habiter les lieux ou donner à bail.
UN ACTE SIMPLE A COMPRENDRE MAIS QUI NECESSITE UNE REDACTION PRECISE.
Une vente réalisée devant notaire présente toutes les garanties d’une vente classique entre deux parties.
Le principe est de procéder au versement au vendeur » CREDIRENTIER » d’une somme appelée « BOUQUET » définie selon son âge et la valeur du bien en fonction d’un indice (environ 30 %)
L’acquéreur dit le « DEBIRENTIER » prend l’engagement ensuite de verser une rente viagère indéxable au crédirentier sa vie durant.
IDEAL APRES L’AGE DE 70 ANS
Pour des raisons fiscales et de durée de vie, l’idéal est que la différence d’âge soit de 20 ans entre le crédirentier et le débirentier, avec un crédirentier âgé d’au moins 70 ans.
Une solution certainement d’avenir pour compléter ses revenus à la retraite tout en restant dans son habitat durant sa fin de vie.
Attention cependant aux conditions définies entre les parties dont la rédaction nécessite la plus grande attention.